Les marchés financiers et les banques font face aux dégâts économiques causés par la pandémie de coronavirus. Les placements alternatifs, comme les SCPI, subissent également ce mal. Les épargnants se posent désormais plusieurs questions face à cette crise sanitaire. Faut-il encore prendre le risque d’investir en SCPI après la crise ?
La baisse du rendement
L’épidémie mondiale connue sous le nom de Covid-19 a engendré l’arrêt des activités de plusieurs sociétés. Cela implique moins de revenus pour les locataires. Ces derniers se trouvent alors dans l’obligation de puiser dans leurs réserves. Il est donc inévitable que les rendements des SCPI soient réduits. S’il n’y a pas de nouveaux locataires, le revenu total de toute SCPI est d’ailleurs absolument impacté. Cela peut même provoquer une absence totale de rendement. De plus, les SCPI sont toujours susceptibles de faire face à une éventuelle baisse à cause de plusieurs garde-fous existant dans le secteur. Il convient aussi de savoir que les SCPI n’investissent pas uniquement dans un seul bien avec un seul locataire. Leur portefeuille se compose de plusieurs biens loués par plusieurs locataires. Les gérants seront ainsi dans la contrainte de baisser les loyers. Toutefois, il y a des entreprises qui ne cessent de proposer aux investisseurs les meilleures sociétés de gestion qui correspondent à leur budget et à leurs objectifs. Plus d’infos sur portail-scpi.fr.
La baisse de valorisation de part et la crainte de non-liquidité
Tout épargnant doit savoir que la valeur d’une part dans un investissement en SCPI peut augmenter ou diminuer à tout moment. Si on fait un petit rappel sur ce qui s’est passé en 2008 après la crise, les SCPI ont connu un rabais de -5,38 %. Il se pourrait donc qu’après la situation actuelle, les sociétés de gestion revivent encore cette chute.
Depuis des années, les SCPI s’occupent toujours de la confrontation des ordres d’achat et de vente. À l’heure actuelle, le taux de rotation des parts est de 2 %. Il y a alors 2 vendeurs pour 100 acheteurs. Si le nombre des vendeurs dépasse celui des acheteurs, les SCPI doivent proposer une cession partielle ou totale du patrimoine.
L’investissement en SCPI, synonyme d’un investissement à long terme
Il convient de savoir qu’investir en SCPI doit être considéré sur le long terme comme pour tous les investissements immobiliers. Il faut au moins 10 ans. En effet, tout associé d’une SCPI conserve en moyenne ses parts pendant 21 ans. Ainsi, il a le temps d’absorber d’éventuelles variations. Il faut considérer le capital investi, l’évolution du prix des parts et le rendement des parts appelé Taux de Distribution sur Valeur de Marché. Ceux-ci sont des notions importantes et ne possèdent aucune garantie. Les investisseurs doivent également prendre en compte les frais à la souscription. Il faut noter que ces derniers sont différents dans un investissement dans des parts d’une SCPI à capital variable et d’une SCPI à capital fixe. De plus, le souscripteur doit considérer les évolutions possibles de sa situation fiscale personnelle qui peut évoluer notamment avec la législation.